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Activités à JMR/Québec (2012 -2017)
Défilement
automatique des
photos par ordre
des années de
publication
Un programme qui a fait ses preuves sous le signe du respect et du non-jugement
Quelques années avant ma retraite en 1999, alors âgé de 55 ans, j'entretenais l'intention très ferme de trouver une passion qui saurait occuper mes
années de retraite.
Inutile de dire qu’avec le programme Je me raconte, mon désir fut agréablement exaucé. Programme qui allait me faire rencontrer des gens de toutes
provenances au cours des 11 années suivantes.
Destiné à une clientèle ne possédant pas de diplôme d'études particulier,le programme JMR me donna droit à un large éventail de participants aux CV très
diversifiés. Tel cet ex-bûcheron possédant à peine une quatrième année d'études, telle cette femme au foyer, tel ce retraité de la Sûreté du Québec, tel ce
retraité des Forces Armées canadiennes, telle cette ex-directrice d’école, cette ex-secrétaire juridique, cet ex-haut-fonctionnaire, cet ex-pharmacien,etc.
Mais qu'importe leur statut social, chacun et chacune avait la capacité de s'exprimer convenablement devant un groupe.
Quel
curieux
mélange,
me
suis-je
dit,
en
voyant
le
parcours
de
vie
de
tous
ces
participants.
Mais
de
l’aveu
même
de ces derniers, chaque groupe s'est avéré très enrichissant au niveau des échanges.
C’est ainsi qu'en 2001, au lendemain de la Fête du travail,12 personnes m’attendaient au 204, rue Gauvin, à la
Frater-nité Sainte-Marie de ville Vanier. Début de l’atelier à 13 heures et fin à 15 h 30 m'avait–t-on alors fait
clairement comprendre.
Mon
Dieu,
me
suis-je
dit,
comment
vais-je
réussir
à
donner
la
parole
à
chaque
participant/e
sans
dépasser
la
limite
de
temps
alloué
par
la
direction
de
la
Fraternité
?
Comment
discipliner
toutes
ces
personnes
très
en
verve
et
anxieuses
de
livrer
leur
état
d’âme ?
D'entrée
de
jeu,
une
vénérable
dame déclara même qu'elle était
l
à
pour
se
défouler,
elle,une
couventine
de
pensionnat
sous
le
règne
de
Duplessis
et
ayant
subi
les
pires
sévices
corporels
au
couvent
de
son
village
natal.Ça
promettait.
Il
me
fallait
donc
à
tout
prix
procéder
avec
un
minimum
d’encadrement.
C'est
alors
que
le
programme
JMR
s’est
avéré
la
formule
idéale
pour
baliser
les
interventions de tous et chacun.
Grâce
aux
questions
propres
à
chacune
des
22
séquences
du
programme,
les
participants
ont
pu
raconter
leur
vécu
à
chaque
tranche
de leur vie.
À
ma
grande
surprise,
le
groupe
a
vite
fait
de
se
prendre
en
charge
et
de s’autodiscipliner !
Comme
le
disait
justement
une
de
mes
participantes
:
«
On
est
tous
à
bord
du
même
train
et
tout
le
monde
descend
aux
mêmes
stations
:
petite enfance, enfance, adolescence, etc.! »
Station
où
chacun
raconte
non
seulement
son
vécu
mais
encore
le
partage avec les sept ou huit autres membres de son groupe.
Quel
soulagement
de
constater
que
finalement
on
n’est
pas
le
seul
ou
la
seule
à
avoir
vécu
à
telle
époque,
en
avoir
subi
les
frustrations
et
avoir même subi des blessures.
Quelle
thérapie
!
L'enthousiasme
manifesté
par
les
passagers
du
train
ne
m’a
jamais
laissé
de
doute
quant
aux
bienfaits
thérapeutiques
du
programme
Je
Me
Raconte
dans
ces
groupes
de
partage
et
de
soutien.
Groupes
où
règne
un
climat
de
confiance
et
de
respect
et
de
non
juge-
ment,
faut-il
le
rappeler!
Attendu
que
le
récit
de
chacun
n'est
rien
d'au-
tre que l'expression d'un vécu que l'on se doit de respecter.
Bref,
l’expérience
a
aussi
révélé
que
le
partage
de
son
parcours
de
vie
dans
de
tels
groupes
finit
par
créer
des
cellules
de
travail
tricotées
ser-
rées.
De
solides
liens
d'amitié
se
sont
d’ailleurs
créés
tout
au
long
du
programme.
Des liens qui perdurent plusieurs années après la fin du voyage à bord
du train de JMR. Quel enrichissement ce fut pour moi d’avoir pu
bénéficier d’un tel privilège !
Vive Je me raconte !
Daniel Poulin.
Ex-animateur à Vanier et au Manoir de l’Atrium de Charlesbourg.
Co-concepteur JMR
Animer un atelier d’écriture avec Je me raconte
Ci-dessus, mon 1er groupe JMR composé de 11 participants
auquel il manque Mme Corriveau photographiée ci-contre à
droite.
Photo prise en 2001 avec le groupe du Manoir de l’Atrium
de Charlesbourg que j’animais la mème année en aternan-
ce avec celui de la Fraternité Ste-Marie de Vanier.
Mme
Madeleine
Corriveau,80
ans
au
moment
de
la
publication
de
son livre :
Il était une fois …
Ma Vie
-10 avril 2002
Nos participants partagent leur expérience d'écriture
( pour infos,écrire à info@jemeraconte.com )
Écrivez votre vie dans nos
ateliers de partage et de soutien